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mercredi 30 juin 2010

Ne confondons pas low cost et low fare !

Une bonne compréhension des mécanismes de fonctionnement du marché du transport aérien se heurte fréquemment à la confusion opérée par certains entre le low cost, avoir une structure de coûts bas et contrôlés permettant alors de pratiquer des prix bas, et le low fare qui consiste simplement à pratiquer des prix bas sans nécessairement maîtriser ses coûts.


Pour simplifier, rappelons ici que le low fare implique nécessairement le low cost, comme le prouvent les exemples d'Easy Jet, Ryanair ou encore Southwest Airlines la compagnie à l'origine de ce modèle économique, et que le low fare sans le low cost conduit nécessairement à l'échec comme l'a illustré, entre autres exemples, la déconfiture d'Air Lib.

lundi 28 juin 2010

Réflexions sur le voyage

"Voyage touristique, voyage de noces, voyage organisé, voyage collectif, voyage culturel, voyage écologique, voyage sportif, voyage d'affaires, voyage professionnel, voyage académique : tels sont les plaisirs divers et variés offerts de nos jours aux modernes aventuriers du déplacement intensif. Dans notre monde unifié où la conquête de l'espace immédiat s'est substituée à la maîtrise de la longue durée du temps, on peut se déplacer avec une incroyable rapidité. De même, dans notre imaginaire globalisé, on peut communiquer avec autrui en un instant sans avoir recours au lent travail d'une écriture élaborée. Le courrier électronique, la télécopie, le téléphone cellulaire se sont substitués à la correspondance. Et, du coup, le travail épistolaire s'est transformé en une sorte d'autofiction littéraire tandis que la carte postale contemporaine ressemble de plus en plus à un télégramme illustré.



Car le destinataire du message n'a plus besoin qu'une lettre ou qu'une carte postale d'un proche lui parvienne pour découvrir les lieux dont il connaît déjà l'histoire, la politique ou la géographie, grâce aux reportages photographiques, à la télévision ou à la presse, et grâce aussi aux multiples informations dont il est abreuvé au quotidien. Le voyageur d'aujourd'hui est toujours informé de ce qui va se passer dans un voyage à venir, tant le voyage désiré s'apparente déjà au voyage effectué ou au voyage en cours. Les dispositifs techniques, économiques, linguistiques du voyage - hôtellerie, restauration, circuits touristiques préétablis ou informatisés - se sont plus profondément transformés en un demi-siècle que pendant des millénaires, ce qui ne veut pas dire que l'angoisse spécifique liée à la séparation et au retour ait disparu".



"Voyager avec Freud" - Elisabeth Roudinesco - Préface à l'édition française de "Notre coeur tend vers le Sud", correspondance de voyage de Sigmund Freud, 1895-1923 - Editions Fayard

vendredi 25 juin 2010

Toutes les raisons de raffoler de la Grande Epicerie de Paris : raison numéro 2

Tous les employés dela Grande Epicerie de Paris vous saluent dès qu'ils vous voient et vous regardent dans les yeux lorqu'ils vous parlent.

Et ailleurs ?

Une bonne raison d'aimer la Grande Epicerie de Paris, non ?

mercredi 23 juin 2010

Starbucks offre le WiFI à ses clients... aux Etats-Unis !

Starbucks offrira le WiFi à ses consommateurs dans près de 6.700 points de vente aux Etats-Unis et ce, à compter du 1er juillet prochain.

L'entreprise entend ainsi attirer plus de clients et répondre à l'initiative de son principal concurrent, McDonald's qui propose lui aussi une connexion Internet gratuite dans  11.500 restaurants depuis le début de cette année.

Une preuve supplémentaire de l'importance de ce service dans la conquête et la fidélisation des clients dans le secteur des services.

On attend désormais avec impatience que Starbucks étende cette initiative à d'autres pays et notamment à la France.

Le rêve est toujours possible !

dimanche 20 juin 2010

Toutes les raisons de raffoler de la Grande Epicerie de Paris : raison numéro 1

Avouons-le tout de go et sans honte, mon endroit préféré à Paris, et peut-être au Monde, est la Grande Epicerie de Paris.


J'ai développé au fil des années une passion inexplicable pour ce lieu qui me procure, à chacune de mes visites, une étrange euphorie.


J'ai décidé par conséquent de recenser pour vous toutes les raisons d'aimer la Grande Epicerie de Paris.


Je posterai donc à intervalles réguliers de courts billets présentant chacune de ces raisons.


Bien entendu, si vous aussi vous partagez la même passion, n'hésitez pas à m'en faire part.


Pour commencer, et logiquement !, voici la première raison d'aimer la Grande Epicerie de Paris.


En caisse, les articles achetés ne sont pas jetés au hasard dans des sachets en plastique mais rangés consciencieusement par nature.
Les articles fragiles ne sont ainsi pas écrasés par des articles plus lours et arrivent intacts jusqu'à votre garde-manger.


Une bonne raison d'aimer la Grande Epicerie de Paris, non ?

vendredi 18 juin 2010

10 minutes de WiFi gratuites avant de prendre l'avion : c'est toujours bon à prendre !

Pendant tout l'été 2010, du 15 juin au 15 septembre, les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et de Paris-Orly vous offrent 10 minutes de WiFi gratuites.

Ensuite, il faudra payer !

Session WiFi 30 minutes pour 2,90 €
Session WiFi 1 heure pour 4,50 €
Session WiFi 15 heures pour 19,90 €
Session WiFi illimité 24 heures* pour 9,90 €

Votre temps de connexion est sécable et utilisable sur l'ensemble des hotspots Hub télécom pendant 30 jours après la première connexion.

* A l’exception de la session « Illimité 24 heures » qui est utilisable dans les 24 heures suivant la première connexion.

jeudi 17 juin 2010

Envie de plus d'informations sur les services ? Suivez-moi sur Twitter


Vous l'avez peut-être constaté : je publie peu depuis quelques jours.

La période est en effet un peu chargée pour moi car je passe toutes mes journées en jury d'examen ou à donner les derniers cours encore planifiés jusqu'aux vacances d'été.

Je ne suis pas pour autant totalement absent de la Toile puisque je confie à Twitter bon nombre d'informations ou de sources intéressantes, tous consacrés à l'actualité des services bien entendu.

Je vous invite donc à m'y rejoindre et à suivre le fil de mes tweets.

Mon pseudo Twitter ?

@artduservice bien entendu !

Guillaume Pépy écoute son petit doigt lui parler !

Le Président de la SNCF ne se fait visiblement aucune illusion sur les projets de la Deutsche Bahn, son partenaire dans l'exploitation du trafic ferroviaire à grande vitesse entre la France et l'Allemagne.

Guillaume Pépy, interrogé hier, mercredi 16 juin, sur France Inter a en effet déclaré :

"Mon petit doigt me dit que nos collègues allemands de la Deutsche Bahn vont faire un service concurrent de Thalys en 2012, c'est à dire dans un an et demi. Que le meilleur gagne !".

Le marché français attise en effet les convoitises et plusiuers opérateurs s'y intéressent de façon sérieuse.

lundi 7 juin 2010

Marques-pays : la fin de la marque Thaïlande ?

L'inexorable développement du "brand management" a conduit bon nombre de pays, ainsi que de nombreuses villes, à envisager leur présence internationale à travers le prisme de la gestion de marque.

Si ce sujet vous intéresse, je vous recommande vivement la lecture d'un
article formidable de Newsweek, en anglais donc !, trouvé grâce à Twitter, sur le devenir de la marque "Thaïlande".

Son auteur, Joshua Kurlantzick revient sur les dégâts subis par cette marque du fait des événements récents et s'interroge quant à la possibilité de la réparer.

Une excellente analyse donc qui ferait par ailleurs un très bon sujet d'examen !

dimanche 6 juin 2010

Vous vous apprêtez à prendre l'avion ? Alors, ne lisez surtout pas ce livre !

Voici un livre qui devrait faire du bruit dans le petit monde du transport aérien.

Telle est tout au moins l'ambition de son auteur, et de son éditeur certainement, présenté comme une hôtesse de l'air, toujours en activité sur une compagnie française à bas coûts.

Forte d'une expérience de plusieurs années, Lisa Bleyssac, un pseudonyme bien entendu, entend révéler dans "Avions poubelles" les coulisses peu reluisantes de certaines compagnies aériennes, visiblement plus soucieuses de rentabilité que de la sécurité et du bien-être de leurs passagers.

On y trouve en vrac : des équipages harassés, mal payés, parfois imbibés, des avions mal entretenus, entretenus avec des pièces non conformes, des économies à tous les niveaux (pas d'air conditionné au sol, plateaux repas "bricolés" à partir de restes...) et bien entendu des clients considérés comme quantité négligeable et fortement incités par Mademoiselle Bleyssac à payer plus cher pour voyager sur des compagnies traditionnelles.

Rien de bien nouveau sous le soleil, la plupart de ces manquements étant déjà connus depuis longtemps des initiés.
On regrettera par ailleurs le recours à l'anonymat, que l'auteur justifie par sa volonté de ne pas perdre son emploi, qui contribue, à mon avis, à décrédibiliser quelque peu le contenu de cet ouvrage.

Bien entendu, il appartient à chacun d'être réaliste quant au service auquel s'attendre quand on paye un prix réduit.

La qualité de service a un prix : ne l'oublions pas !